15/1/85 :
Neige, froid intense, eau gelée dans le garage, ce qui n'est encore jamais arrivé.
Cet après-midi, il sera difficile de circuler
Et pourtant, malgré les conseils de prudence de Jean-Yves, nous avons roulé, en seconde, jusqu'à Ploëmeur.
Demain Lorient ?
16/1/85
Eh oui, Lorient, on s'en souviendra !
Pour aller, pas de problèmes, mais au retour…
A queques vingt mètres où Claude s'est envolé en avril dernier, heurté par une voiture, Annick et moi sommes allés au fossé. Comme dans un film, au ralenti, sans pouvoir rien faire que tenter de tourner le volant pour rester sur cette route verglacée de neige !
Pas de dégats apparents à la voiture. Nous ? Même pas secoués ni émotionnés, c'était tellement naturel !
Je pars chercher de l'aide à pied et arrive au mini-golf. Une maison neuve, je sonne, et demande à téléphoner au garage en expliquant ma situation.
Un monsieur bien aimable me dit d'entrer, puis décide : " Et puis non, je vais essayer de vous dépanner. Il me suit, et nous voilà autour de la voiture. Il fait signe à un automobiliste de nous prêter secours… malheur, celui-ci freine, et vlan, comme nous, dans le fossé !
Même position, presque à la perpendiculaire au talus, sur une petite rigole pour l'écoulement des eaux.
Nous le tirons d'abord de sa fâcheuse position ; il nous aide à son tour, à l'aide d'un autre conducteur qui s'est arrêté, et nous voilà repartis à la queue leu leu, tous en première, enfin je le suppose !
Et je crois que c'est le deuxième carnet que je termine sur cette histoire de voiture. Que n'ai-je écouté les conseils de Jean-Yves ! A suivre