Vendredi 21 février 1986 :
Bientôt le retour des vacanciers et pour nous la fin d'une présence enfantine qui occupe bien notre journée, surtout celle d'Annick.
Lauréline est vraiment d'un caractère agréable et demande à jouer comme tous les enfants, ne tempête pas s'il faut s'arrêter, toujours souriante. Mais il faut s'en occuper. Ce n'est pas réellement un grand travail pour nous, mais une attention continuelle, comme pour nos autres petits-enfants.
Samedi 22 février 1986 :
Coup de téléphone de Samoëns en Haute Savoie. Jean-Yves prend la route du retour, départ 8h, arrivée minuit ? Que de route !
Vu médecin hier pour les rhumatismes. Les médicaments m'ont déjà fait du bien. Ce matin lever en douceur sans douleurs?
Sondages : gauche : 44% ; droite : 54%. Ah cette gauche toujours désunie et toujours bien vivante. La droite aussi est vivante, mais elle s'unit toujours le temps de reprendre le pouvoir !
Dimanche 23 février 1986 :
Jean-Yves est arrivé à la Flèche hier soir vers 20h30. Aujourd'hui, il risque de rouler dans de plus mauvaises conditions, car dans l'Ouset la neige est tombée partout.
Lauréline dort. C'est vraiment une compagne agréable que nous avons depuis 10 jours. Elle va nous manquer.
Quelques mots d'enfant :
Pour la robe de chambre d'Annick qui a beaucoup servi : « Ta robe de chambre, Mamie, elle est bousillée »
En parlant de Papy : « Toi Papy, tu n'est pas un papa, hein ? Tu es un papy ! »
Et aussi en jouant : « Oh non Papy et Mamie, ce n'est pas une voiture, c'est un vélo ! »
Très maline la petite, car elle nous rend la monnaie. Au lieu d'une chaise, elle nous fait marcher en disant : « C'est une table ! » Inimitable
Bonsoir à tous. à suivre