Elle était pensive...
Et de retour dans notre Fort, comme des abeilles dans leur ruche, nous reprenons nos travaux de tapisserie. Annick travaille là-haut, dans son placard, et je suis dans le mien. Les enfants nous apportent souvent une aide précieuse.
Je suis inscrit au Club de l’Université du temps libre de Lorient ! ».
J’ai assisté à une première conférence, sur les peintres, ou plutôt sur l’un d’entre eux : Toulouse Lautrec. J’ai retenu que sans fortune - il était fils d’un comte riche -, il n’aurait peut-être jamais connu la célébrité, ni bu de l’absinthe, ni attrapé la syphilis…dans les maisons closes qui l’ont tant inspiré.
13/3/84 :
Pépé passe aujourd’hui ici, en route pour Morlaix, où il fera un séjour de six mois. Marcel et Mithé sont du voyage, Micky aussi (le chat ). Dolly (le chien ) est décédé, la vieillesse, 14 ans, et pour finir, une piqûre.
Je suis pour que les êtres vivants ne souffrent pas en quittant ce monde.
J’aime bien lire les éditoriaux de Kerdaniel, journaliste au Télégramme de Morlaix, qui écrit bien, bon style clair, bon fond de sujets,
Un article me rappelle mes 20 ans. A Penzé ou à Taulé, sur la ligne Morlaix-Roscoff, des copains avaient démonté le tuyau du poêle à charbon, à la gare SNCF. Pourquoi, comment avaient-ils eu cette idée saugrenue ? Avaient-ils bu ? Avaient-ils une dent contre la SNCF ? Qui pourrait le dire. Peut-être l’Idiotie de l’alcool ?
Et pourtant, les copains n’étaient pas idiots que je sache… !
A la gare de Morlaix, ils ont dû s’expliquer !
À suivre